Invité
Ouvrir | Sujet: Byron Ö Mordha Mer 6 Juin - 14:58 | |
| **Byron Ö Mordha**
Généralités | Nom & titres : Ö Mordha
Prénom(s) : Byron
Âge : 34 ans
Sexe : M
Origine : Glour
Duché actuel: Ullarn
Rang social : Peuple - classe aisée
Métier : Apothicaire, médecin et astrologue réputé - Alchimiste et occultiste pour des réseaux obscures (Oui, Madame! Tout ça!)
Groupe(s) : Aucun, Byron préfère jouer à la Suisse rester neutre.
DC: Ange Deslorme & Lorian de Montjoye
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Caractère
Je suis un homme à la réputation sulfureuse, que l’on dit habitué des maisons closes et moeurs obscures et étranges. Je n'infirme ni ne confirme jamais ce qui se dit à mon sujet. Les gens parleront toujours, quoique l'on fasse, alors autant que ça me serve. J’ai appris à jouer de mon physique particulier et à faire de ce handicape, ma principale force. Insinuant le doute, toujours la limite de l’interdit. Je ne dis ni ne fais jamais rien de prohibé, en public, préférant laisser votre imagination faire le reste.
Je travaille uniquement la nuit, ce qui apporte de l’eau au moulin de l’image que je me suis forgé avec les années. Je sais parfaitement que je ne plais pas à tout le monde. Ca ne me dérange absolument pas, d’ailleurs, c’est même mieux ainsi. Je préfère ces regards à ceux de pitié qui se posaient sur moi lorsque j’étais enfant.
Si vous avez l’occasion de me consulter, par envie ou pas dépit, vous verrez que soigner et aider est une véritable vocation. Le corps humain est une merveilleuse création qu’il me plaît à découvrir toujours plus. Tout comme toutes les autres sciences, qu’elles soient obscures ou non. Je suis un passionné. Ma soif d’apprendre, de comprendre, de savoir n’est jamais étanchée.
D’ailleurs, je suis un passionné dans tous les domaines. Je suis complètement amoureux de la Femme. Cette merveilleuse créature qu’il me plaît d’enlacer et d’embrasser… J’aime aussi, faire la fête. Ah ça ! Je prends toujours la vie du bon côté. Pour moi, le verre est à moitié plein, même s’il m’arrive parfois de subir des désagréments qui provoquent des colères noires. On me disait lunatique. Cependant, depuis que je me soigne aux graines de pavot, cela ne m’arrive plus.
Sans doute ai-je embrassé cette voie pour m’aider moi-même ?… Ou peut-être pour servir notre Créateur. Après tout, c’est lui m’a fait naître ainsi. Il doit y avoir un but à ma vie nocturne, aussi, je fais ce qu’Il attend de moi. Et oui, malgré ce que vous pensez, je suis un fervent croyant. Même si parfois, je n’hésite pas braver quelqu’unes de ses interdictions, car ça a quelque chose d’excitant. Néanmoins, je ne fais de mal à personne. C’est contre mes principes.
Je croque la vie à pleine dent, prenant du plaisir dans chaque chose, me montrant parfois bien trop irréfléchi et insouciant, heureux simplement de profiter du plus beau cadeau offert par le Créateur : la vie.
Physique
Je suis un homme démesurément grand par rapport à mes congénères. Ma taille avoisine les 1,80m pour 80kg environ. Je possède un corps plutôt bien proportionné, finement musclé, bien entretenu pour mon âge. Malgré tout, ce n’est pas ce que vous remarquez en premier chez moi. Ce qui vous frappe tout d’abord, c’est mon apparence. Mon allure sombre de croque-mort. Mon visage de couleur livide, avec ces deux émeraudes scintillantes de sagacité et d’intelligence, qui vous transpercent et sondent votre âme. Mes lèvres beaucoup trop pourpres, ainsi que mes ongles longs de la même couleur. Mes cicatrices et tâches brunes que vous imaginez nombreuses mais que vous ne pouvez voir sous mes longs vêtements noirs. Heureusement pour vous, vous dites-vous ?… Ou bien encore mes longs cheveux blancs, blonds ou argents… Vous ne savez pas trop sous la lumière de l’astre lunaire… Bref, je ne manque pas de curiosités qui attirent vos yeux tout comme vous mettent mal à l’aise. Ou bien vous séduisent. Car, de charme, je n’en manque pas. Je possède une élégance naturelle qui fait mouvoir mon corps avec une grâce tut particulière, comme si je caressais l’air avec volupté. Vous pouvez constatez que je ne suis pas non plus dénué de sensualité aussi bien dans ma gestuelle que dans ma voix. Celle-ci est grave, posée, calme et parfois apaisante. De plus, mes chaudes mains savent s’occuper de vous avec une extrême douceur que vous ne soupçonniez pas. Elles savent vous ausculter avec délicatesse et habileté, détectant le mal qui vous ronge, pour mieux le faire disparaître. Finalement, une question subsiste en vous et vous êtes dans la perplexité. Qui suis-je ? Suis-je un homme ? Une créature surnaturelle qui n’a pas sa place en ce bas monde ? Un démon porterait-il un chapelet en permanence autour du cou ?... Vous ignorez si j’use d’artifices ou si tout cela est bien réel.… Néanmoins, je ne vous laisserai pas indifférent. - Spoiler:
Brève explication: pardon pour le pavé. >< -> Byby est atteint de porphyrie érythropoïétique congénitale (maladie décrite pour la première fois en 1911). C’est la maladie qui a donné naissance au mythe au vampire. En gros, la défaillance d’une enzyme provoque une affection caractérisée par la présence de quantités massives de porphyrines. Ces porphyrines s’accumulent dans l’organisme, en particulier dans les globules rouges et empêchent l’assimilation des métaux (notamment du fer). Elles sont à l’origine de tous les maux et symptômes spécifiques à cette maladie. La gravité de la maladie peut varier entre les individus. Les symptômes sont l’hypersensibilité extrêmement douloureuse à la lumière du soleil provocant des tâches, cloques, brûlures pouvant aller jusqu’au 3ème degré, l’anémie, la croissance anormalement rapide des ongles et cheveux, des douleurs abdominales dues à la dilatation de la rate ou à l’ingestion de certains aliments (alcool, fines herbes, ail) et parfois des troubles neuropsychiatriques ainsi que les gencives qui se rétractent. Il est important de noter que les porphyrines qui se "promènent" dans le corps sont de couleur rouge brunâtre (forcément puisqu’elles touchent les globules rouges). Elles viennent se coller sur certaines parties du corps tels que la racine des dents (parfois les dents elles-mêmes), les gencives, les ongles et les lèvres, ce qui les colorent en pourpre. Elles sont présentes également l’urine. Physiquement le patient est très blanc de peau avec certaines parties contrairement très colorées. -> Je précise que Byby a les gencives très pourpre, mais l’un des « cosmétiques » le plus répandu au moyen-âge pour se blanchir les dents était de se frotter les gencives avec des racines de noyer, ce qui avait tendance à les brunir. Oui, on ne blanchissait pas les dents mais on coloriait les gencives pour donner l’impression que les dents étaient plus blanches. ^^’ Du coup, je considère inrp que la couleur trop foncée des gencives de Byby n’a rien d’anormal visuellement parlant pour les gens de l’époque. -> Il s’agit d’une maladie assez contraignante mais pas mortelle tant qu’on ne s’expose pas au soleil. -> Pour la petite histoire, George III d'Angleterre, Marie Stuart et Jean-Jacques Rousseau étaient atteint aussi de porphyrie.
Histoire
Je naquis à Glourcity, dans une famille exclusivement féminine. Une mère, une sœur, deux tantes, une grande-tante, quatre cousines et aucun homme. Soit ils sont partis ne supportant les caractères trop affirmés de ces dames, soit ils sont décédés. Comme le mien, tragiquement disparu avant ma naissance, dans un accident. Et dans cette joyeuse bande, la moitié se consacra à la Chantrie. Allant du statut de Sœur jusqu’à celui de Révérente-Mère, pour ma grande tante. Ainsi donc je grandis dans une famille extrêmement pieuse, ce qui fut sans doute à l’origine de la voie que je choisis.
Mais avant tout, il est important de parler de ma particularité. A peine quelques heures après ma naissance, ma mère fut alertée par d’étranges traces rouges dans mes langes. Elle fit venir le médecin sur le champs, qui m’examina sans trouver la provenance de ce mal. Il en parla à d’autres confrères, qui vinrent m’ausculter à leur tour, sans plus de résultat. Cela dura des mois. Des mois d’efforts et de recherches infructueuses, durant lesquels on constata simplement une hypersensibilité à la lumière, une coloration rougeâtre de certaines parties de mon corps et une extrême pâleur. En parallèle, on me conduisit chez un prêtre. Si ce n’était d'ordre médical, c’était sans doute que le démon s’était emparé de moi. Aussi alors que je n’étais qu’un nourrisson, j’eus droit à mon premier exorcisme. Evidemment, inefficace. Comme tout le reste. Cependant, on m’y conduisit encore et encore. Inlassablement on me présentait à différents prêtres dans l’espoir que l’un d'eux me guérisse. Démon, maladie… On ne savait plus trop finalement. Ma grande-tante me prit avec elle durant quelques semaines, mais là, encore, il n’y eu aucune amélioration. Durant dix-huit mois, ma mère essaya tout et n’importe quoi. Face à tous ces échecs cuisants, elle décida finalement de tout arrêter, pour se consacrer à mon éducation…. Notre éducation plutôt. A Alix, ma grande sœur et moi. Notre mère s’était rendue compte qu’elle avait tout délaissé, y compris son premier enfant, et elle s’en voulait. Aussi, à partir de cet instant, elle s’occupa de nous, sans faire de distinction, et sans me considérer comme un être honteux qu’on devait cacher. C’était une formidable battante et elle forçait le respect. Aussi, je grandis comme un enfant presque normal. Les rires, les jeux, les corvées, la préparation du repas, les prières quotidiennes, les balades en forêt… Soit je sortais couvert de la tête aux pieds, soit à la tombée de la nuit.
Parfois, c’était pesant. Moi aussi, j’avais envie d’aller jouer avec les autres enfants dehors, en toute insouciance. Et un jour, c’est ce que je fis. J’avais quatre ou cinq ans et je décidais de braver l’interdiction. C’était bien trop tentant de voir tous les autres courir, rire et s’amuser. Je me glissais discrètement hors de la maison et les rejoignis. Il faisait particulièrement chaud pour un début de printemps, aussi, je retirais ma cape, exposant ainsi mes bras. Les premières secondes furent merveilleuses. Je me sentais comme libéré d’un poids. Mais très vite des picotements désagréables se firent sentir, jusqu’à ce que ça fasse commence à brûler. Je me mis dos au soleil et regardais mes bras. De vilaines et douloureuses tâches et cloques étaient apparues. Je restais pétrifié de stupeur et de terreur. Mais de nouveau cette sensation de brûlure se fit ressentir dans mon cou et sur ma nuque. Je m’effondrais au sol, en hurlant, recroquevillé sur moi-même. Heureusement, Alix arriva aussitôt pour m’envelopper dans une couverture et me ramener à la maison. J’en garde encore aujourd’hui, les cicatrices. Je compris bien douloureusement que seule une vie nocturne s’offrait à moi.
En grandissant, le besoin de savoir, de connaître, et peut-être de vouloir me guérir, me poussa à m’intéresser aux sciences. J’eus la chance de pouvoir faire une partie de mon apprentissage auprès d’un médecin apothicaire. J’obtins mon diplôme et je pus exercer. Bien que cela soit uniquement la nuit. Mais je crois que mes confrères étaient plutôt contents qu’il y ait quelqu’un pour assurer le service lorsqu’ils dormaient. De part ma vie nocturne, j’en vins aussi à me diriger avec l’astrologie. Science ô combien passionnante. Ce magnifique ciel étoilé qui nous surplombe et qui détient les clés de nos destins, nous rappelle à quel point nous sommes insignifiants. C’est là, finalement ce que je préfère, avec la confection des remèdes. Avoir tous ces éléments en main et les transformer par le biais de tel ou tel procédé. C’était véritablement fascinant. Je sentis à ce moment-là, que cette fascination me conduirait bien au-delà des limites autorisées.
Alors que ma grande sœur épousait une voie des plus nobles au sein de Chantrie, j’avançais au fur et à mesure vers les ténèbres. L’alchimie et les sciences occultes me devinrent indispensables. Toujours cette soif d’apprendre et de comprendre. Et puis, elles m’offraient de nouvelles perspectives, avec la possibilité d’accéder à des réseaux sous-terrains. Médecin, apothicaire et astrologue reconnu par mes pairs d’un côté, alchimiste, occultiste de l’autre. Je n’ignore pas que dans les deux cas, ma renommée est en partie due à mon physique atypique.
Physique qui pourrait bien me faire avoir quelques soucis avec la Chantrie, et ce malgré le fait que je participe aux offices hebdomadaires et aux fêtes religieuses. Aussi, pour éviter une éventuelle disgrâce à ma sœur et pour m’éloigner du regard trop inquisiteur et présent sur ma personne, de la Chantrie, je décidais de quitter le duché de Glour, pour m’installer dans le duché d’Ullarn. Officiellement j’utilisais le prétexte du climat. Quant à ma réputation, je sais qu’elle a traversé les frontières et qu’elle me précède, ce qui m’apportera autant l’amitié que l’animosité. |
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