Fidélité niv. 1 Points de fidélité : 2330 Duché : Glinnery Rang social : Divine Métier/Titres : Dirigeante de la Chantrie & de Glinnery Ouvrir | Sujet: Divine Tempérance II Ven 9 Mar - 11:23 | |
| Divine Tempérance II
Généralités | Nom & titres : Divine Tempérance II ou sa Sainteté
Âge : 79 ans
Sexe : féminin
Origine : Ullarn
Duché actuel: Glinnery
Rang social : Clergé
Métier : Dirigeante de la Chantrie, Cheffe spirituelle des croyants, Dirigeante des États Chantristes de Glinnery
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Caractère : Tempérance a toujours été connue pour sa patience et son sens de la mesure. Plutôt routinière, elle a excellé très tôt dans tout ce qui nécessitait rigueur et méthode. Ainsi, les mystères de l'administration chantriste autant que laïc ne sont pas d'obscurs secrets mais des compétences qu'elle maîtrise. Cet aspect très rigide et calme dissimule en réalité une personnalité plutôt fragile, tombant rapidement en dépression dès lors que les choses ne se déroulent pas comme prévues. Ce qui l'amène naturellement a faire, dans ces périodes là, des actes radicaux qu'elle n'aurait pas eu auparavant. En fin de vie, et le sachant, le salut de son âme la dévore de l'intérieur et la femme en est au stade des comptes à rendre au Créateur, tentant depuis quelques temps de racheter sa passivité des dernières années. Physique : À soixante-dix-neuf ans, sa sainteté parvient toujours à marcher droite et avec une certaine aisance malgré sa lenteur. Tout chez elle est d'une grande pâleur, ses cheveux sont complètement blanc, sa peau est plutôt pâle et fatiguée, ses yeux sont d'un bleu extrêmement clair. Elle porte le pourpre, l'or et le blanc de la Chantrie avec facilité, privilégiant les tenues sobres à celles d'apparat. Car la femme a toujours aimé passer inaperçue et se mêler à la foule, ce qui évidemment joue contre ses fonctions publiques. Même lors de ces moments-là, elle fait en sorte d'avoir les vêtements les plus modestes possibles tout en conservant les insignes de ses fonctions et pouvoirs. Histoire : née "Hilde", au sein des rudes montagnes de l'ouest de Ullarn, elle grandit dans une société clanique. Fille de la toundra, elle grandit avec des coutumes plutôt austères qui forgeait des caractères faits pour supporter les rigueurs du climat et de la nature. Son clan élevait du bétail pour son cuir et la destinait à être une femme parmi d'autres. Non pas qu'être une femme dans ce duché fut une corvée, loin de là, elle était mieux considérer que les hommes étrangers et respectés. Mais la jeune fille n'avait l'étoffe des fiers habitant de ses contrées, et bien vite, les chants et les prières chantristes séduisirent la demoiselle qui décida donc d'entrer dans les ordres.
Elle eut une ascension lente marqué par la modestie et la piété. Ayant un excellent sens de l'organisation, cela lui permit d'assumer le rôle de Révérende-mère à la perfection. Ce furent les meilleures années de sa vie, pleine de méditation ou elle s'épanouit de la contemplation et la gestion des domaines de sa chantrie urbaine à Willern. Puis à la mort de sa supérieure directe, elle passa au poste de Grande-prêtresse d'Ullarn. Elle fut une bonne administratrice mais une politicienne plutôt moyenne. Très vite, elle se cacha volontiers derrière les psaumes et délégua tout ce qui relevait des affaires profanes aux pouvoirs ducaux, en l'occurence, à Ingmar, Chef du clan des Algothirs. Lors du Conclave qui lui permit de devenir divine, elle fut choisie à l'unanimité... beaucoup prétendent que c'est grâce à l'appui des laïc bien plus qu'à celui des clercs.
Une fois en place, elle eut à choisir la dénomination de la nouvelle ère qui s'apprêtait à démarrer. Pour plaire à ses très chers "enfants", elle comptait annoncer l'ère du soleil : afin d'entamer une période de prospérité ainsi que de rayonnement spirituel. Cependant, cela ne se passa pas ainsi... Il y eut alors un présage : la survenue d'un dragon-sire ! Anéantie et profondément désemparée, la Divine passa la nuit entière à suer et trembler, en en appelant à Arsinoé tout en pleurant et hurlant de désespoir. Ce fut la première fois que l'on vit véritablement la faiblesse du caractère de sa Sainteté. À l'aube, elle annonça que la nouvelle ère serait celle du Dragon. Ce fut pour la femme une véritable horreur à prononcer, car ce n'était guère un bon augure pour le siècle à venir. Dès lors, elle ne s'illustra plus particulièrement en dehors de sa rigoureuse organisation du clergé. Un parallèle s'instaura entre le pouvoir temporel et spirituel : des pouvoirs étatique faible, ballotté par les ambitions de pouvoirs locaux et personnels...
Quand le Roi Ulvain 1er fut victime d'une tentative d'empoisonnement, la Divine se referma encore plus qu'à l'accoutumée, visiblement lasse des bassesses de ce monde. Beaucoup de clercs dirent alors que la Divine avait perdu la foi en l'humanité et qu'elle ne faisait que prier le Créateur pour la délivrer des turpitudes de la vie. Quand Ulvain 1er annonça le rétablissement de l'esclavage, elle soupira et annonça son pèlerinage à Orlind sur les traces des braves qui avaient épuré les terres des mages. Au troisième jour du mois de Drakonis, on disait la Divine de retour à Glinnery... Le soir même, une tempête sans précédent se déclara sur le États chantriste qui furent coupés du reste du monde ! |
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