Wallerans de Valbois [Terminé]

Colère, déchaînement et passion, voilà comment ne pas décrire Wallerans. Bien qu’il le fut autrefois, dans un passé que l’on aimerait oublier tel un clerc voudrait enterrer les Ages Sombres. Tout cela s’était envolé avec l’âge et l’école de la vie. Sa jeunesse fut celle d’un rude apprentissage, mais qui y a réellement échappé ? Du noble à l’esclave, chacun son fardeau, chacun ses responsabilités, tel est l’équilibre que Wallerans prône tant. D’une ambition guère gigantesque, du moins à s’y méprendre, le noble marquis préfère de loin les valeurs, le respect, la justice et la charité aux intrigues de la cour, manigances politiques et autres œuvres toutes aussi déshonorantes les unes que les autres. Avant tout, Wallerans est un chevalier et embrasse toutes les vertus, bien qu’il ait souvent l’apparence d’une figure froide vidée de tout amour. A cela il répond qu’il vaut mieux une juste froideur qu’une hypocrisie à l’air enjoué. Par ailleurs, la fidélité est pour lui une absolue nécessité, réprimant et crachant sur toute forme de félonie et traîtrise. La sienne va d’abord à la couronne ducale, au détriment même de la royale, et si ce n’est un secret pour personne, Wallerans de Valbois ne le crie pas sur tous les toits. Mais chaque homme a ses défauts, et Wallerans a pour lui la violence qu’il tente tant bien que mal de contrôler, ainsi que l’entêtement et l’extrémisme de ses moyens quand il les juge nécessaires.

Prônant l'équilibre, la justice et la droiture, Wallerans aime que les choses et les gens sachent rester à leur place. Voyant d'un mauvais œil l'ambition personnelle et l'avarice, il s'est toujours battu pour sa famille et son peuple avant de se battre pour lui-même. Bien qu'il respecte et admire les hommes libres, pour lui la hiérarchie et le respect de cette dernière est vitale, tout individu tentant de la renverser ou de l'éviter cause le chaos et l'anarchie. Voilà pourquoi il n'est pas avide des complots et de l'ombre. La transparence, le droit et la loi sont les armes dont il se sert pour avancer, et il les connaît bien plus que la plupart des autres nobles.

Ses relations avec les marchands et les bourgeois sont globalement correctes, Wallerans sait qu'ils sont une part importante de la société et de l'économie de Glour, en particulier à Glane-Port. Ils les écoutent, se laissent conseiller par ceux-ci jusque dans une certaine mesure. Il tient de nombreuses réunions invitant des représentants de chaque communauté et de chaque statut sociale pour discuter des affaires de la ville. S'il est avant tout un militaire par formation et un chevalier par l'aspiration, Wallerans aime apprendre le plus de choses possibles dans tous les domaines pour mieux gouverner et faire la gloire de son fief. Il méprise ceux qui ne veulent le pouvoir que pour eux-mêmes et accorde une immense responsabilité au gouvernants, responsabilité qu'il tente de respecter le plus religieusement et sérieusement possible.

Grand est le premier mot qui vient à l’esprit. Si cela il ne l’a pas choisi, son mètre quatre-vingt-douze lui aura porté un grand avantage dans ses combats. De carrure militaire, il a pour l’ensemble de son corps une force que les années d’entraînements lui ont octroyé, si bien que le quarantenaire paraît en pleine forme pour son âge. Malgré cela, le poids des années pèse tout de même et lui a gentiment apporté quelques rides marquées et de jolis mèches grises, tel un vieux loup dont le pelage perd sa brillance et sa vitalité. De plus, il est désormais moins endurant que le jeune chevalier d’autrefois mais compense cela par une expérience assidue. Le grand brun a pour la plupart du temps les cheveux taillés courts comme il se doit et une barbe de trois jours (parfois quatre comme il aime en plaisanter) l’accompagne partout. L’œil attentif arrive à discerner une petite cicatrice sur la joue droit de gentilhomme.

Son histoire est compliquée, car elle commence bien avant sa naissance. De part son père, Wallerans descend des plus vieilles et prestigieuses familles de Glour, notamment des fondateurs de Glanias, ainsi que des seigneurs rebelles qui entrèrent en guerre contre le duc Alexandre Dondarrion. Sa mère quant à elle, descend de la petite noblesse d’Ereine et ni plus ni moins que l’un des mercenaires des Lames-Folles, ceux-là même qui vainquirent les rebelles en 85, commandés par Brinyolf Orsique. Quand Glanias fut une première fois conquise par les Dondarrion et la Croisade, certains de ses ancêtres partirent fonder Glane-Port à quelques lieux de Glanias, toujours sur le bord du lac. Lorsque Glanias fut vaincue une seconde fois et rasée, la population survivante s’exila pour cette même ville qu’est Glane-Port. Bien moins prestigieuses, elle se revendique néanmoins comme l’héritière de l’ancienne ville dont les ruines sont encore visibles aujourd’hui.

Ses ancêtres tombèrent petit à petit dans l’oubli et la « pauvreté », de hauts nobles ils passèrent à la petite noblesse sous le poids des dettes incalculables. Forcés d’abandonner leur fief au fil des années, ils se replièrent alors sur Valbois, petite seigneurie du ban d’Ereine, qui gardait la capitale ducale à l’Est dans la forêt. Ils ne conservèrent que ce titre et le père de Wallerans, Roland de Valbois dut se marier à une petite noble de la capitale : Rose Du Temple. C’est dans ce contexte que grandit Wallerans, un petit fort dans un petit fief habité par une famille en déclin. Il y grandit avec son petit frère Léonard et sa petite sœur Katsaryna. Contre toute attente, ce fut Wallerans qui prit la voie des armes, exprimant le souhait de devenir garde ducale dès son plus jeune âge, tandis que son frère avait pris la voie du commerce. Mais devant ces beaux projets, la dure vie à Glour prit souvent le dessus : leur mère fut accusée, à raison, d’hérésie et ils furent témoins de son exécution par la Foi Militante, et regardèrent tous deux leur père impuissant et immobile face à la situation. A huit ans déjà, Wallerans jugeait son père de faiblesse et ses relations avec la Foi Militante devinrent très compliquées durant l’âge adulte. Néanmoins, les frères réussirent leur projets respectifs ; devenu chevalier, Wallerans réussit à entrer dans la garde personnelle du Duc Ulvain, Léonard quant à lui fit fortune et se maria avec un fort bon parti dont la noble famille avait eu le « malheur » de n’avoir qu’une fille. L'aîné progressa dans ses études de la guerre et enchaînant les exploits militaires lors de la « Guerre des Lacs » qui se déroula entre petits seigneurs des lacs avoisinants le sud de Siloss en l'an 15, Wallerans monta en grade et le duc Ulvain, avant d’être élu Roy par les autres ducs, lui octroya le marquisat du lac de Glanias, dont le fief de Glane-Port. Si l’objectif de redorer le blason de sa maison était atteint et qu’il avait de la reconnaissance pour le présent du duc, Wallerans n’eût aucun plaisir à le servir, considérant que ce dernier était trop faible et injuste. Paisiblement, il s’éloigna de la cour et de la politique pour s’occuper du mieux que possible des fiefs qui lui avaient été confiés. Tout se chamboula quand il apprit que son père et son frère avaient été emportés par une maladie inconnue. La seule famille qui lui restait se limitait à sa sœur et son neveu, mais ce dernier portait en lui un cœur de pierre et une violence incontrôlable. Et cela se suivit rapidement de la mort du Roy Ulvain et de la destitution d'Arslan accusé du meurtre, Wallerans était en toute logique le successeur et celui qui devait reprendre la couronne ducale, néanmoins, peu intéressé par ce titre qu'il jugeait trop honorifique pour lui et surtout à cause de son impopularité auprès des barons de Glour qui faisait déjà une Assemblée, il leur envoya une lettre pour dire qu'il refusait le titre et la couronne afin de prendre les devants sur sa prochaine destitution. Son neveu devint duc aux côtés de son épouse, une certaine Aube d’Aiguemorte, sauf qu’il mourut attaqué par des bandits en chemin peu de temps après. Les rumeurs courent à ce sujet, et au plus profond de lui-même, Wallerans sait que la duchesse n’a pas les mains blanches dans cette affaire qui a coûté la vie à son neveu. Dans cette situation de crise, le marquis décida de sortir enfin de son cocon pour revenir à la cour, voir de lui-même si la fille en question est digne d’être duchesse et servie en tant que telle..ou si elle était une incapable et une traîtresse de plus dans ce monde.

Première étape réussie !
Ta fiche est en attente de validation définitive !

Ta fiche est validée en principe. Afin d'être validée définitivement, il te faut d'abord remplir tes champs de profil. Pour cela, ouvre tes sujets dans les sections suivantes :

> Transactions (cf. Mode d'emploi)
> Points d'influence (cf. Don de points à la création du personnage)

Pour savoir dans quelle autre section poster en fonction du niveau socio-économique de ton personnage, utilise ton Kits de démarrage.

Une fois ton profil complété, nous pourrons te valider définitivement et tu auras accès à l'intégralité du forum